mardi 12 janvier 2010

Blog 7

Jihad humanitaire

C’est parti! Le dernier texte, et c’est sur un sujet libre. Je peux faire comme je veux. Quelle liberté! Une liberté rafraichissante, c’est l’autonomie totale. Mais attends, toute cette autonomie, est-ce que c’est vraiment aussi libératrice? Je dois choisir un thème, je suis obligé! Il est beau ce choix forcé, déguisé comme une liberté. Pourtant c’est moi qui a choisi d’être étudiant. Bon, on arrêt là, sinon on va être totalement confus.

Ce que m’ont donné des grands plaisirs ici en France c’est de lire les livres en français. Par conséquent je voudrais vous présenter quelques pensées exposé par Abdel-Rahman Ghnadour, l’auteur du livre ”Jihad humanitaire”. Monsieur Ghnadour a travaillé pour plusieurs ONG, notamment pour le Croix-Rouge et pour Médecins Sans Frontières, et il a fait une enquête sur les organisations non gouvernementales (ONG) islamiques. C’est un livre très intéressant, mais il faut être concentré en le lisant; ce n’est pas un livre d’abord facile.

Ghnadour commence son ouvrage en expliquant des concepts clés, quelques principes cardinaux. Pour le lecteur sans connaissance de l’islam les explications de ces principes ne sont pas très claires, mais l’importance de l’unicité de Dieu, la communauté de fidèles et le jihad sont néanmoins clairement souligné. Une distinction importante fait par l’auteur est celle entre le jihad des corps, ou le jihad mineur, et le jihad des âmes, le jihad majeur. Le jihad mineur est le jihad que l’on connait par le biais des medias, c’est le combat sacré, une lutte contre les infidèles inférieurs. Ce combat peut être aussi bien constructif qui destructif. Les medias nous donnent l’impression que le coté voilent et destructif est le plus important, une impression tordue car le combat armé n'est autorisé que si une agression armée est déclarée envers une nation ou un ensemble d'individus musulmans. Parallèlement les efforts constructifs n’attirent aussi d’attention. Le grand jihad est la lutte intérieure que le musulman mène contre l'envie et la jalousie, le mensonge, l'adoration quelle qu'elle soit, qui l'écartent du chemin de Dieu. C’est un combat quotidien, un combat continu. En gros les efforts humanitaires qu’ils font les musulmans est le coté non-violent de jihad, le jihad majeure et constructif.

En suite Ghnadour présente des idées idéologiques intéressantes par rapport aux droits de l’homme. Le plus parts d’ONG islamiques ont comme principe d’aider que les musulmans, plus particulièrement des orphelins et des refugiées. Une telle position ne se conforme pas aux idées normatives de l’Occident, ou on trouve les valeurs d’impartialité, neutralité et humanité. En d’autres termes il faut porter secours sans discrimination, quel que soit nationalité, religion ou genre. Comment peut-on à la fois donner une aide discriminative et être adhérent aux droits de l’homme à la fois ?

En traitent le sujet d’économie l’auteur donne une impression un peu sombre des ONG islamiques. Il fait des liens entre les organisations politiques et les ONGs, pendant qu’il présent des idées vagues concernant quelques liens aux organismes terroristes. Globalement c’est difficile de savoir d’ou viennent l’argent des ONG islamique. A la fois, selon Ghnadour, il y a des cas ou les ONG sont utilisées seulement comme un moyen d’avoir une influence politique là ou la liberté politique n’existe plus. Par rapport à une pensée humanitaire Occidentale normative une telle mélange ne se fait pas, même si on peut la trouvé car une séparation totale est très difficile, voir impossible. Le plus grand souci ce n’est pas que cette mélange existe, mais qu’elle n’est pas critiqué pas les autres ONGs islamiques. Il n’y aucun débat sur le sujet.

Il y a aussi l’aspect de concurrence, voir rivalité vers des ONG chrétiennes. La pensée de coopération, pour le bien être de tout le monde est pour la plupart absent. Encore une fois, le problème ce n’est pas le fait qu’il y a une compétition. C’arrive et c’est naturel quand on travaille dans les même endroits et quand on cherche des donateurs. Le problème c’est que cette compétition est acceptée comme un concept normatif, quelque chose qu’il faille faire.

Pour conclure je veux dire que cette enquête ne me passe pas comme objectif ou neutre. Il me semble que l’auteur Ghnadour ne veut pas seulement nous donner une introduction sur les ONG’s islamiques, mais qu’il veut nous donner son avis sur les choses, et donc il nous présente une image un peut tordue. Finalement l’impression générale que me reste est un sentiment de avoir appris pas mal de choses sur le jihad humanitaire, même si j’aimerais bien avoir la possibilité de cheque les sources de M. Ghnadour.